Cliquez ici pour obtenir une traduction automatique du texte ci-dessous.
Une Europe sociale forte est la clé d’une relance juste et durable de l’UE  

La stratégie de l’UE en faveur de l’égalité hommes-femmes devrait également tenir compte des conséquences de la pandémie de COVID-19

Les efforts de relance déployés par l’UE à la suite de la pandémie de COVID-19 doivent présenter une dimension sociale forte, afin qu’il soit possible de préserver les régimes de sécurité sociale, de protéger l’emploi des travailleurs et d’éviter les licenciements fondés sur des prétextes fallacieux, comme l’ont souligné des membres de gouvernements locaux et régionaux lors d’un débat avec Nicolas Schmit, commissaire à l’emploi et aux droits sociaux. Un avis adopté ce jeudi par la commission SEDEC du Comité européen des régions met en évidence le lien étroit entre le programme social de l’UE, le pacte vert et la transition numérique, et réclame davantage d’investissements en faveur de la jeunesse, de l’éducation et de l’apprentissage tout au long de la vie.

S’adressant aux membres de la commission de la politique sociale, de l’éducation, de l’emploi, de la recherche et de la culture (SEDEC) du CdR, le commissaire Nicolas Schmit a affirmé: «C’est dans les régions de l’UE que tout se passe réellement. C’est dans les régions que les politiques sont mises en œuvre. Et c’est dans les régions que notre Fonds social européen devient une réalité sur le terrain. Travaillons ensemble pour mettre en œuvre le socle européen des droits sociaux, et utilisons-le comme boussole pour surmonter les conséquences socio-économiques de la pandémie de COVID-19.»

Anne Karjalainen (FI/PSE), présidente de la commission SEDEC et rapporteure de l’avis du CdR sur le thème  «Une Europe sociale forte pour des transitions justes» , a déclaré: «La pandémie de COVID-19 laisse derrière elle une traînée de lourds dommages sociaux et économiques dans toute l’Union, mais elle ne doit pas servir de prétexte pour reporter ou retirer des propositions en matière de politique sociale. Les transitions écologique et numérique doivent être fondées sur la justice sociale, l’égalité et la durabilité environnementale. Face à une épreuve telle que celle que nous vivons, nous attendons tous que l’Union européenne nous protège. Espérons que les États membres se montreront à la hauteur de nos attentes et parviendront rapidement à un accord sur le futur budget de l’Union, qui doit être à la mesure du défi considérable de la relance. Cette démarche est essentielle pour une Europe sociale forte qui garantisse qu’aucun citoyen ni aucune région ne soit laissé pour compte, et pour des villes et des régions qui soient pleinement habilitées à faire avancer des transitions justes.»

Revenant sur la communication de la Commission européenne publiée en janvier, l’avis élaboré par M me  Karjalainen invite à établir une feuille de route claire, coordonnée et ambitieuse visant à mettre en œuvre le socle européen des droits sociaux , et souligne que le Fonds pour une transition juste , qui est le fonds de l’UE destiné à soutenir la transition écologique dans les régions les plus vulnérables, devrait également être aligné sur le socle social de l’Union. L’avis met en évidence le rôle déterminant du dialogue social et de la négociation collective pour garantir des conditions de travail équitables, et invite à s’intéresser davantage à la santé et au bien-être au travail, y compris compte tenu des nouvelles formules d’activité (économie des plateformes) et des nouvelles méthodes de travail, comme la communication en continu et le télétravail.

Par ailleurs, l’avis souligne l’importance de compétences actualisées et de l’apprentissage tout au long de la vie, et suggère d’augmenter les financements destinés à la garantie pour la jeunesse, d’en faire un dispositif permanent et de l’étendre jusqu’à l’âge de 30 ans. Les membres de la commission SEDEC ont salué les récentes propositions de la Commission concernant une nouvelle stratégie en matière de compétences pour l’Europe et le programme visant à soutenir l’emploi des jeunes , et ont désigné respectivement Csaba Borboly (RO/EPP), président du conseil du comté de Harghita et Romy Karier (LU/EPP), membre du conseil municipal de Clervaux, comme rapporteurs du CdR pour ces dossiers.

Les membres ont également signalé que les travailleurs des secteurs particulièrement exposés aux risques liés à la pandémie de COVID-19 ont besoin d’une protection sociale plus forte, de conditions de travail plus sûres et d’une meilleure rémunération. La plupart des travailleurs des secteurs en question étant des femmes, les conséquences de la pandémie devraient également être abordées dans la stratégie de l’UE en faveur de l’égalité hommes-femmes , estime la commission SEDEC dans un autre  avis adopté ce jeudi, présenté par Concha Andreu (ES/PSE), présidente de la communauté autonome de La Rioja.

«Tous les grands défis auxquels l’UE est confrontée aujourd’hui, y compris les transitions écologique et numérique et le défi démographique, ont une dimension de genre. C’est la raison pour laquelle il est primordial de tenir compte de la perspective du genre dans toutes les politiques de l’Union, en particulier dans le plan de relance, afin d’éviter de creuser davantage les inégalités entre les hommes et les femmes. L’égalité est la responsabilité de chacun, notamment des collectivités locales et régionales, qui demandent à être reconnues en tant que partenaires stratégiques dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la stratégie de l’UE en faveur de l’égalité hommes-femmes. Travaillons ensemble pour que le processus de transition vers la pleine égalité avance le plus rapidement possible», a déclaré la rapporteure, Concha Andreu.

Les avis élaborés par M me  Karjalainen et M me  Andreu seront adoptés lors de la session plénière d’octobre du CdR.

Lors de la réunion tenue ce jeudi, la commission SEDEC a également adopté les deux avis suivants:

Contact:

Lauri Ouvinen

Tél. +32 473536887

lauri.ouvinen@cor.europa.eu

Partager :